Comment les NTIC sont-elles compatibles avec l’économie informelle en Afrique ?

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Résumé En Afrique, les activités formelles et informelles sont inter-reliées et la dualité entre les zones urbaines, connectées à des réseaux matériels modernes, et les zones rurales, isolées et dépendantes des énergies locales renouvelables, est un obstacle fondamental au développement. Ce contexte est-il un atout ou un handicap pour l’insertion des NTIC ? Tandis que la libéralisation des économies semble favoriser les nouvelles technologies, la dématérialisation de ces systèmes sans fil peut être un avantage particulier. La vraie révolution de la communication est le téléphone mobile, mais Internet présente des affinités avec les réseaux sociaux, ceux en particulier sur lesquels sont basés les grands courants commerciaux africains. L’usage d’Internet (courriel d’abord) et du téléphone mobile a des effets à la fois d’extraversion et de recentrage. – Le sommaire de l’AFRI 2004

Annie CHENEAU-LOQUAY

Directrice de recherche au CNRS, responsable du programme AFRICA'NTI (Observatoire de l'insertion et des usages des technologies de la communication en Afrique) au Centre d'études d'Afrique noire de l'Institut d'études politiques de Bordeaux (France), et dirige la revue NETSUDS, Les Cahiers de sciences sociales sur les enjeux des technologies de la communication dans les Suds. Elle a récemment publié : en collaboration avec Raphael Ntambue, « Quelle coopération pour les NTIC en Afrique subsaharienne ? », AFRI, IUED, Genève, 2003 ; « Fractures numériques, un concept à soumettre à la question », AFRI, n° 1, août 2003 « NTIC : fracture ou développement ? », AFRI, n° 1, 1er trim. 2003, Paris, pp. 21-141.