L’OMC et les tribulations du Cycle de Doha

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Résumé

En dépit du nom officiel donné aux négociations du Cycle de Doha, baptisées Cycle pour le développement, les questions de développement ne sont ni au centre de la Déclaration ministérielle, ni au centre des négociations genevoises. Les tribulations de ce cycle de négociations procèdent principalement de la volonté des pays en développement de conformer l’agenda des négociations à l’enseigne du Cycle de Doha, pour en faire un authentique cycle de développement, contrairement aux prévisions des pays développés, qui s’attachent plutôt à cristalliser sa teneur néo-libérale. Il en résulte que le Cycle de Doha est davantage un lieu de confrontation des stratégies des différents acteurs qu’un lieu de transaction.

Le sommaire de l’AFRI 2008

James MOUANGUE KOBILA

Agrégé de Droit public, ancien étudiant de l’Université de Yaoundé, ancien boursier de doctorat de l’Académie de Droit international de La Haye et ancien Boursier post-doctorat de l’Agence universitaire de la Francophonie à l’Université Jean Moulin Lyon 3.

Actuellement Chef du Département de Droit public à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l’Université de Douala. Docteur en Droit public de l’Université de Yaoundé II (2004) et agrégé de Droit public (Concours international du Conseil africain et malgache de l’Enseignement supérieur - CAMES - depuis 2009). Auteur d’une thèse sur Le Cameroun face à l’évolution du droit international des investissements, d’un livre sur La protection des minorités et des peuples autochtones et d’une trentaine d’articles et de communications en droit international public (maintien de la paix et de la sécurité internationales, droit international économique, droits de l’homme, justice internationale pénale), en droits communautaires africains, en droit constitutionnel ainsi qu’en droit et contentieux administratifs.

Membre du comité scientifique de plusieurs revues camerounaises et internationales.