L’OSCE et les minorités. Bilan et perspectives

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Résumé

Le bilan est mitigé. On aime les minorités chez les autres, elles inquiètent chez soi. Les droits qui leur sont reconnus sur le plan international restent souvent vagues et déclaratoires. Il ne faut pas en outre surestimer la solution juridique de leurs problèmes. Les minorités n’ont pas joué de rôle négatif comparable à l’avant-Seconde Guerre mondiale, mais n’en soulèvent pas moins des problèmes de sécurité internationale. Comment les identifier ? Ou bien elles sont reconnues de l’extérieur, ou bien elles imposent d’elles-mêmes leur identité. En toute hypothèse, elles n’ont de sens que par rapport aux Etats dans lesquels elles se situent. Suivant leur degré de reconnaissance, elles bénéficient de droits spécifiques ou de la protection du droit commun. Leur avenir optimal n’est certainement pas de refaire la carte de l’Europe, mais de contribuer à l’Etat de droit en s’ouvrant sur l’extérieur, au lieu de se replier sur un sectarisme identitaire voire ethnique.

Le sommaire de l’AFRI 2007

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Serge SUR

Membre de l'Institut (Académie des sciences morales et politiques), professeur émérite à l'Université Panthéon-Assas, président du Conseil d'orientation du Centre Thucydide et co-rédacteur en chef de la revue "Questions internationales" (La documentation française), le Pr. Serge Sur est le fondateur de l'Annuaire français de relations internationales (AFRI) qu'il a dirigé ou co-dirigé de 1999 à 2020, et du Centre Thucydide qu'il a dirigé de 1999 à 2014.