– Résumé Succédant à l’OUA, l’Union africaine a l’ambition de raviver et de consolider le projet d’intégration politique et économique planifié en 1963. Dans cette optique, l’Acte constitutif de la nouvelle organisation, défini dans la Déclaration de Syrte (Libye) du 9 septembre 1999, a posé des objectifs et des limites institutionnelles outrepassant l’approche diplomatique de l’OUA. Les changements concernent en particulier les organes : par exemple, une Commission est chargée de la dynamique de l’unité ; la création d’un Conseil de paix et de sécurité traduit l’intention de supprimer les guerres et d’avoir des instruments pour maintenir la paix et promouvoir une politique de défense commune. Cependant, la rupture annoncée avec les turpitudes de l’OUA se heurte aux réalités d’une Afrique encore dépendante du principe de souveraineté étatique contrôlée. L’Afrique est confrontée à des difficultés, notamment financières, ce qui l’oblige à retarder la mise en œuvre de politiques communes. – Le sommaire de l’AFRI 2004