– Résumé Depuis cinq décennies des grandes institutions, des mouvements issus des collectivités et autorités territoriales et des ONG contribuent au développement de la coopération décentralisée. Cette notion se traduit par des pratiques variées aux enjeux fondamentaux. Mais tous les acteurs cités ne contribuent pas de la même manière au rapprochement des peuples et à la consolidation de la paix, de la démocratie et du développement. Pour de multiples raisons et sans exclusion des autres acteurs de solidarité internationale, les collectivités et autorités territoriales sont, sans aucun doute, les institutions dont la légitimité est indéniable en matière d’administration et de gestion des problèmes relevant des territoires régionaux et locaux. Aussi, la coopération entre acteurs infra étatiques, pour porter tous ses fruits, doit-elle s’appuyer sur une coopération à l’échelle territoriale. Cette coopération doit comprendre l’Etat, les associations de solidarité, les syndicats, les universités, les coopératives et autres organismes consulaires, les collectivités et autorités territoriales devant jouer un rôle de coordination et d’animation. C’est à cette condition que la coopération décentralisée peut s’inscrire dans des politiques publiques, qui sont les seules porteuses de cohérence territoriale, de cohésion sociale et de sens politique. – Le sommaire de l’AFRI 2001