Le rôle des acteurs non étatiques dans le respect du droit international humanitaire

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L’illusion de puissance de certains Etats et la faiblesse, voire l’absence, de pouvoir réel d’autres Etats ont abouti à un rejet des Conventions de Genève de 1949 par les uns et une indisponibilité des autres pour respecter et faire respecter le droit humanitaire. La multiplication et la montée en puissance simultanée des acteurs non étatiques a mis en évidence leur importance dans toutes les phases du respect du droit humanitaire, qu’il s’agisse d’acteurs non étatiques humanitaires ou militaires, académiques ou artistiques, littéraires ou médiatiques, médicaux, tribaux, économiques ou religieux.

Le sommaire de l’AFRI 2009

Michel VEUTHEY

Docteur en Droit de l'Université de Genève (Suisse), professeur associé à l'Institut du droit de la paix et du développement (IDPD) de l'Université de Nice (France) et vice-président de l'Institut international de droit humanitaire de San Remo (Italie). Après trente-trois ans au service du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), il a été pendant quatre ans le directeur académique du Diplôme international pour l'assistance humanitaire (IDHA) du Centre pour la santé et la coopération internationale (CIHC), professeur auxiliaire à l'Université Fordham (New-York, Etats-Unis) et membre du Conseil d'administration de MSF-Suisse.