Les usages pacifiques de l’énergie nucléaire au cœur du TNP

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Résumé

Le droit aux usages pacifiques de l’énergie nucléaire constitue-t-il un droit à emprunter le chemin de la prolifération ? Cette question traverse l’esprit de celui qui observe les développements de la crise iranienne. Le droit à l’énergie nucléaire tel qu’inscrit dans le TNP est lié au respect des engagements de non-prolifération. Cependant, en réalité, comme le montrent les crises de prolifération récentes, les activités nucléaires pacifiques peuvent être détournées à des fins militaires. Pour remédier à cette lacune du régime de non-prolifération en l’état, des solutions doivent être mises en œuvre à l’intérieur et à l’extérieur du cadre du TNP.

Le sommaire de l’AFRI 2007

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Tiphaine DE CHAMPCHESNEL

Tiphaine de Champchesnel est cheffe du bureau de la réserve opérationnelle numérique à la Direction générale du numérique. Elle a réalisé sa thèse au Centre Thucydide (Université Paris-Panthéon-Assas) sous la direction des professeurs Jean-Vincent Holeindre et Serge Sur « Mobiliser au sein des Nations Unies : le cas de l'interdiction des armes nucléaires ». Elle a enseigné dans plusieurs cursus universitaires (master Affaires internationales de Sciences Po Paris, master Études internationales de l’Institut national des langues et civilisations orientales) et continue d’intervenir au profit de l’enseignement militaire supérieur (École de guerre et Centre des hautes études militaires) ainsi que dans des conférences en France et à l’étranger. Elle est également chercheur sur les questions de dissuasion et de désarmement nucléaires à l'IRSEM. Ses travaux s'inscrivent dans la continuité de son expérience professionnelle au sein du ministère des Armées. Après une spécialisation universitaire sur les questions de maîtrise des armements et de lutte contre la prolifération, elle a travaillé plusieurs années au sein du Centre d’études de sécurité internationale et de maîtrise des armements (CESIM). Recrutée en 2007 comme officier commissionné au sein de la division « maîtrise des armements » de l'état-major des armées, elle a été chargée des dossiers liés à la lutte contre la prolifération balistique. A partir de 2008, elle a occupé plusieurs postes traitant de nucléaire de défense à la Délégation aux affaires stratégiques (DAS) devenue Direction générale des relations internationales et de la stratégie (DGRIS) du ministère des Armées. Champs de recherche : Stratégie nucléaire, désarmement et stabilité stratégique, multilatéralisme et diplomatie