La France et la question de la Libye (1945-1949)

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Ancienne colonie italienne passée sous contrôle des Alliés durant la Seconde Guerre mondiale, la Libye, dans les premières années de l’après- guerre, fait l’objet de négociations entre les puissances victorieuses. La France, nouvellement admise au « Directoire des Grands », prend part au règlement de la question libyenne et édicte une politique qui répond à ses préoccupations du moment. La montée des nationalismes au Maghreb et la décolonisation naissante la conduisent à adopter une position conservatrice, refusant toute indépendance pour la Libye et préconisant son retour dans le giron italien, position qu’elle défendra lors des grandes conférences de l’après-guerre, puis devant l’Assemblée générale des Nations Unies, sans toutefois parvenir à l’imposer.

Julien GENEVOIS

Agrégé d'allemand, diplômé en histoire et relations internationales des universités Panthéon-Assas (Paris II) et Paris-Sorbonne (Paris IV), il est chercheur associé au Centre Thucydide. Ses travaux universitaires portent sur l'histoire et la politique étrangère de la France au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, et plus spécifiquement sur son action durant l'occupation de l'Autriche (1945-1955) et de la Libye (1943-1951).