A quoi sert le Droit humanitaire ?

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Constatant que les « principes fondamentaux » et le Droit international humanitaire (DIH) sont invoqués comme guide pratique et cadre éthique de leur action par les humanitaires, l’auteur met en question cette grammaire de l’humanitaire et montre, à la lumière de l’histoire et des pratiques contemporaines, qu’en se faisant les promoteurs du DIH, les humanitaires défendent à leur insu une « nécro-éthique ». Il poursuit en examinant le contenu de la triade principielle, « neutralité-indépendance-impartialité ». Il examine la diversité des significations de ces notions redondantes et leur conteste le statut de guide de l’action qui leur est souvent conféré. Il conclut en proposant un questionnement donnant forme au souci éthique des acteurs humanitaires.