Au cours de la dernière décennie, la communauté internationale et les États ont été confrontés à de très nombreuses crises et défis de natures diverses, incluant le terrorisme, la prolifération des armes de destruction massive, les risques liés aux maladies émergentes, le changement climatique ou les cybermenaces. La composante scientifique et technologique est indissociable de nombre d’entre eux, qu’elle contribue au fait générateur ou concoure à la réponse. Relever ces défis impose de repenser l’action collective et d’engager une réflexion sur les possibilités de mobilisation des capacités internationales. Dans un contexte de contraintes économiques et de tensions géopolitiques, la diplomatie scientifique représente un instrument digne d’intérêt, qui mérite sans doute d’être mieux appréhendé. À cet effet, le domaine de la maîtrise des armements et de la non-prolifération représente un champ d’application particulièrement intéressant à explorer.