La Convention sur les armes à sous-munitions adoptée à Dublin en mai 2008 n’est pas sans rappeler la Convention d’Ottawa d’interdiction des mines antipersonnel de décembre 1997. Les deux textes ont d’ailleurs été adoptés à l’issue de processus présentant de nombreuses analogies et les acteurs des négociations ayant trait aux armes à sous-munitions n’ont pas hésité à se référer au Processus d’Ottawa, qui constituait à leurs yeux un véritable précédent, précédent dont il importait d’autant plus de s’inspirer qu’il existait de nombreuses similitudes entre les armes à sous-munitions et les mines antipersonnel.