Genèse et déclin de ‘l’esprit de Rome’

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Résumé Comment apprécier aujourd’hui l’institutionnalisation de la justice pénale internationale ? Sept ans après Rome, les idéaux originels semblent en grande difficulté. La Cour pénale internationale tente de survivre dans une position délicate, loin de « l’esprit » de son traité constitutif. La résolution 1 593 sur la situation au Darfour a confirmé le décalage saisissant entre idéalisme et réalisme quant à l’existence d’une institution pénale permanente dans la société internationale contemporaine. – Le sommaire de l’AFRI 2006

Julian FERNANDEZ

Julian Fernandez est Professeur de droit public à l’Université Paris-Panthéon-Assas, en détachement à l’Université Galatasaray (poste ETI, MEAE Expertise France). Co-directeur du Master Droits de l’homme et Justice internationale d’Assas et de l’Annuaire français de relations internationales, il est l’auteur d’une centaine de publications dont deux manuels de référence (Relations internationales, Précis Dalloz ; Droit international pénal, Manuel LGDJ). Julian Fernandez a aussi dirigé ou co-dirigé près d’une vingtaine d’ouvrages collectifs dont plusieurs ont été distingués par l’Institut de France. Son expertise en justice pénale internationale est internationalement reconnue, il a d’ailleurs été présenté par la France pour siéger au sein d’une commission stratégique de la Cour pénale internationale (une commission qu’il a vice-présidée entre 2021 et 2024). Spécialiste aussi de droit de l’asile, il a coordonné un projet ANR sur l’exil de guerre (« RefWar », 2019-2024). Julian Fernandez a dirigé le Centre Thucydide entre 2015 et 2022, et le Master Relations internationales entre 2015 et 2017. On trouvera son CV complet ici.