Le journaliste est l’otage dans l’information de guerre

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Résumé Les prises en otages de journalistes en Iraq ont conduit les médias à traiter une information où des confrères faisaient l’actualité. Elles ont permis une médiatisation, légitime parce qu’elle répondait au devoir d’information, mais peu propice à la discrétion nécessitée par les négociations visant à leur libération. Cette publicité du sort de leurs collègues amenait une distorsion informationnelle, conforme au sentiment de menace d’une profession en évolution. – Le sommaire de l’AFRI 2006

Gérald ARBOIT

Docteur en Histoire et auditeur à l'Institut des hautes études de la défense nationale (IHEDN, France) ; Chercheur post-doctorant au Centre d'étude et de recherches européennes Robert Schuman (CERE) de l'Université de Luxembourg et directeur de recherches au Centre français de recherches sur le renseignement (CF2R, France).