La présente contribution s’intéresse à la place du Saint-Siège dans les relations internationales. Reposant sur un statut de droit international sui generis, dont découlent plusieurs prérogatives internationales, le Saint-Siège parvient à déployer une réelle stratégie d’influence dans le monde. Cette stratégie, qui relève d’une forme particulière de soft power, est en partie tributaire de la personnalité et de la politique des papes qui se sont succédé, notamment au cours de ces dernières décennies. Cette politique d’influence n’est néanmoins pas sans certaines limites dans un monde où la puissance se définit avant toute chose par des critères économiques et militaires.