L’hybridation culturelle n’est pas une mais multiple. Située à différentes échelles, interne et externe, elle conduit à une réévaluation des stratégies étatiques pour continuer d’exercer un rôle premier dans les relations culturelles internationales. Elle pousse les États à développer des alliances informelles pour s’appuyer sur des sphères d’influence en expansion, notamment celle de l’Asie de l’Est. De plus, des narrations nouvelles viennent répondre aux demandes d’une économie de l’attention soumise aux logiques économiques contemporaines, alors que les industries créatives prennent une importance encore jamais vue dans la géopolitique de la culture.