La présence avancée renforcée de l’OTAN

Crédit photo : Chairman of the Joint Chiefs of Staff, United States Department of Defense (licence CCA)

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Table-ronde organisée le Centre Thucydide, Université Panthéon-Assas,
et l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire (IRSEM)

La présence avancée renforcée de l’OTAN (eFP)
Entre logiques de socialisation, pratiques de différenciation
et stratégie de dissuasion

Avec le Pr. Jean-Vincent Holeindre, Christelle Calmels,
Emmanuel Dreyfus, Amélie Zima et Maud Quessard

La table ronde sera suivi d’un cocktail 

Mercredi 4 mai   –   17h-19h 

En présence
Centre Panthéon – Appartement décanal,

12 place du Panthéon, Paris 5e

Et en ligne
Retransmission en direct sur Zoom et sur la chaîne Youtube du Centre Thucydide

Inscription obligatoire : cliquez ici ! 

Présentation :

La présence avancée renforcée de l’OTAN a été créée à l’occasion du sommet de Varsovie en 2016. Son lancement fait suite à l’annexion illégale de la Crimée par la Russie et au déclenchement de la guerre dans la région ukrainienne du Donbass. Composée de quatre bataillons multinationaux d’environ 1 000 hommes, dirigés par quatre nations-cadres (Allemagne, Canada, États-Unis et Grande-Bretagne), cette force est déployée dans les pays baltes et en Pologne et a pour but de prévenir toute agression russe contre les membres de l’OTAN.

Six ans après son lancement, et alors que la Russie a déclenché une guerre contre l’Ukraine, ce séminaire revient sur la genèse de cette mission et sur son évolution. Il s’agira d’interroger les processus décisionnels ayant conduit à sa formation à travers l’étude des configurations d’acteurs et les éventuelles tensions dans le partage des tâches. Dans une perspective comparative, la réflexion portera sur une analyse croisée des quatre bataillons afin de faire ressortir les différentes modalités de mise en œuvre de l’eFP et de questionner le caractère dissuasif de la mission. Enfin, l’eFP ayant été lancée pour faire face aux actions du gouvernement russe en Ukraine, le séminaire questionnera les éventuelles adaptations de la doctrine stratégique et du dispositif militaire russe.