La forêt comme objet de relations internationales ?

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Résumé Les forêts, tout en constituant un enjeu écologique majeur pour la planète, n’ont pas donné lieu, lors du Sommet de la Terre (1992), à l’approbation d’une convention internationale contraignante qui aurait fait de la gestion durable forestière une norme universelle. Les partisans du concept, d’abord occidentaux et de tradition forestière, se sont livrés à un laborieux travail de construction d’une gestion forestière durable à usage régional en vue de se l’appliquer à eux-mêmes, alors que leurs forêts sont généralement en progression et aménagées durablement depuis des décennies. Cette superposition étonnante, qui doit plus à une dynamique d’acteurs, qu’à la situation des forêts elles-mêmes, permet de s’interroger sur les effets induits de l’apparition de ce sujet sur la scène internationale. – Le sommaire de l’AFRI 2005

Dominique d'ANTIN de VAILLAC

docteur en Science politique, est professeur associé à l'Université Bordeaux IV - Montesquieu (France) et directeur de recherche au Centre d'analyse politique comparée, de géopolitique et de relations internationales (Bordeaux IV). Il est également chercheur associé à l'Institut d'étude de la forêt cultivée (IEFC) et coordinateur du groupe Aquitaine de recherche sur les indicateurs socio-économiques de la gestion forestière durable.