Cet article a pour objet l’examen de l’approfondissement du principe de la responsabilité de protéger depuis son adoption au Sommet mondial de 2005, où les chefs d’Etat et de gouvernement ont reconnu la responsabilité de tout Etat de protéger sa population du crime de génocide, crimes contre l’humanité, crimes de guerre et nettoyage ethnique. Après avoir présenté le cadre normatif et opérationnel dans lequel le principe est analysé, il aborde les principales questions que sa mise en œuvre peut soulever.