Le Global Compact. Lorsque l’on reparle de la régulation de l’activité des firmes par l’ONU

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La volonté de maîtriser les effets de la mondialisation est affichée par l’Organisation des Nations Unies depuis la fin du XXe siècle. Les entreprises sont porteuses d’espoirs en terme de richesses, mais suscitent critiques et craintes sur le plan de leurs pratiques et de leurs effets contrastés en matière de développement et au regard des valeurs universelles. Le Global Compact initié par le Secrétaire général de l’ONU repose sur une série valeurs universelles qui sont proposés aux entreprises. Cette démarche onusienne, si elle contraste sur plusieurs points avec les objectifs de l’Organisation à l’égard des entreprises multinationales durant les décennies précédentes, répond aux initiatives des firmes, lesquelles ont adopté dans leurs sphères internes des codes de conduite ou codes éthiques. Elle apparaît en outre également comme un instrument incitatif d’ingérence des firmes dans les affaires internes des Etats. Sur le plan de la forme juridique, elle ne constitue cependant qu’une convention morale et éthique, dont la principale sanction se situe sur le plan de l’image.

Le sommaire de l’AFRI 2009