La relation franco-allemande souffre à chaque alternance d’un côté ou de l’autre du Rhin. Il en est allé de même cette fois-ci avec l’élection de François Hollande à la présidence de la République française. Toutefois, la phase d’« apprentissage » est plus longue que prévue et se révèle particulièrement dommageable pour le fonctionnement de l’Union européenne. Car des divergences idéologiques de fond continuent à miner entre les deux dirigeants, une relation personnelle qui demeure largement en construction. Pour la première fois, on a pu assister à une politisation des relations entre les deux pays qui ne s’est pas révélée constructive ou productive.