Le ralentissement de la croissance depuis la crise explique le tassement du commerce mondial et des investissements directs, ainsi que la chute des flux de capitaux, une évolution qui contraste avec l’accélération des migrations. Pour autant, on n’assiste pas à la fin de la mondialisation, mais à une nouvelle phase qui pourrait être caractérisée par une croissance plus lente des échanges sous l’effet des évolutions technologiques et par une dynamique plus forte des investissements. Son architecture institutionnelle sera transformée par l’essor des émergents, mais, s’il est vrai que la Chine jouera un rôle croissant, à travers l’initiative des « Nouvelles routes de la soie », elle ne sera pas le leader de la mondialisation. Cette nouvelle configuration sera moins favorable au développement de l’Afrique subsaharienne.