Lorsqu’Yves Lacoste écrit que « La géographie, ça sert d’abord à faire la guerre », il évoque l’utilisation de la géographie par les acteurs de celle-ci1. La guerre est revenue, depuis plus de vingt ans, dans notre environnement immédiat, quelle que soit la forme qu’elle prenne. L’histoire qui s’écrit dans un quotidien guerrier, militaire et tragique nous conduit aujourd’hui à la comprendre, à la faire comprendre et à l’enseigner. Il ne s’agit pas d’en faire un objet historique distinct, mais d’inclure et de proposer, dans le cadre des questions soulevées dans l’histoire et au présent et en l’état de celles-ci, des problématiques qui s’y rapportent…