Introduction

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Depuis que Barack Obama est arrivé au pouvoir en novembre 2008, les déceptions se multiplient, ce qui ne peut surprendre : lorsqu’on se remémore l’enthousiasme qui a porté le premier métis à la Maison-Blanche, il était inévitable que la déception s’ensuive. Les scrutins partiels en Virginie, au New Jersey et, enfin, au Massachusetts ont illustré cette retombée de la popularité du Président américain (1). Le retournement s’explique en partie par l’importance du vote des moins de 30 ans dans la coalition présiden- tielle de 2008 : cet électorat est volatile et ne se mobilise pas dans des scru- tins locaux. Qu’en est-il dans le domaine de la politique étrangère? La déception est-elle aussi intense? Comment peut-on l’expliquer? La section que l’AFRI présente sur la politique étrangère des Etats-Unis établit un premier bilan qui tente de nuancer le diagnostic courant. Les quatre articles qui constituent la section soulignent la continuité entre Bush et Obama, tout en montrant le potentiel pour une reformulation de la diplomatie des Etats-Unis.