La politique environnementale américaine a connu, eu cours de l’année 2009, plusieurs inflexions majeures, qui se sont répercutées sur l’action et la perception internationale des performances du pays en la matière. Certaines de ces inflexions relèvent d’un changement de fond, plusieurs dossiers environnementaux majeurs ayant considérablement évolué. C’est le cas en particulier des dossiers énergie-climat, avec le développement des énergies renouvelables et d’une nouvelle législation sur le marché carbone, ou encore du dossier automobile. D’autres ruptures impliquent un changement réel de leadership, nombre d’acteurs impliqués dans le processus décisionnel ayant changé : c’est vrai tant des personnalités nommées à la tête des administrations en charge de l’environnement, de l’énergie, de l’intérieur et des affaires étrangères, que de la montée en puissance des think tanks dans la politique environnementale. Pour autant, l’arrivée de l’administration Obama à la présidence n’a pas résolu toutes les principales contestations environnementales opposées à l’administration précédente. Elle n’a pas non plus marqué de rupture complète dans la diplomatie environnementale, notamment climatique, américaine.