L’émergence des géants de l’économie digitale rompt avec le « capitalisme analogue ». L’économie digitale a ses règles propres, particulièrement actives et hégémoniques. L’Etat et ses agents comprennent mal cette économie de la génération Y. Ce sont les autorités de concurrence et la fiscalité qui sont le mieux à même de permettre un contrôle étatique. Ces questions sont très techniques mais relèvent d’une approche juridique, voire judiciaire, notamment de la CJUE. Les Etats commencent à adapter leurs normes et la société civile milite pour la protection des données personnelles, revendiquant une « souveraineté sur les données ». Plus généralement, la lutte contre l’abus de position dominante et pour la concurrence sont des armes pour les Etats.